Résumé :
|
Comme le dit Denis Guénoun dans un avertissement aux spectateurs et aux lecteurs de sa pièce, le texte que voici est une adaptation très libre des six premiers chants de L’Enéide – les chants de l’aventure qui précèdent ceux des combats. De l’épopée virgilienne qui, jamais depuis sa création, n’a souffert de l’oubli ou du dédain des hommes, il a fait un autre poème, vaste, sensible, bruissant de rumeurs et de sens. Les voix multiples qui s’y développent et se tissent jusqu’à former une trame de paroles à l’usage des comédiens font un texte qui n’est pas seulement à dire – mais aussi à lire. Et il se lit d’autant plus aisément qu’il est écrit dans un élan que rien ne vient rompre. Nous l’avons édité pour sa verve et sa tendresse, sa force et sa chaleur, pour les images qui le font vibrer, pour les accents prophétiques – et en cela très virgiliens – qui y retentissent. Oui, Denis Guénoun a su donner à sa version de L’Enéide les caractères essentiels de l’antique épopée, ceux qui sont univers
|